Cette petite incursion à l’intérieur de l'île n’est pas une randonnée proprement dite, sur un sentier balisé, mais une promenade qui nous mène dans une vallée fertile. On y retrouve quelques habitations mais on ne peut pas parler d'un village. C’est en quelque sorte le grenier de Seixal, cette petite ville accrochée au bord de la mer, laquelle est notre point de départ.

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Le sentier grimpe de façon soutenue. Des marches ont été aménagées ça et là, en pierres bien rondes, polies par le temps et parfois recouvertes de mousse. La descente sera « sportive »! En reprenant notre souffle nous apprécions le panorama.

C’est samedi, il fait beau et nous sentons la fumée des brulis qui ont déjà été allumés plus haut dans la vallée. Comme partout ailleurs sur l’île, la vie a changée depuis quelques décennies. Les activités traditionnelles sont parfois devenues un passe-temps mais le plus souvent, c'est une façon d’obtenir des ressources essentielles ou un revenu supplémentaire. La semaine, on administre, on construit ou on tire un revenu des autres activités de production, commerciales ou touristiques. Le samedi, on en profite pour cultiver son petit lopin de terre, réparer le hangar ou rafistoler la bagnole, tisser, faire la cuisine…  Le dimanche, on va à la messe, on pique-nique en famille et on se repose. Ils sont fervents ces Madérois!

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Ces nombreuses petites cabanes en font un lieu unique. On y entrepose les outils, le foin, les semences et les récoltes. On y retrouve quelques fois une petite couchette.

Bon chien! Gentil...