De Rivière-Portneuf à Kegaska, c’est un parcours de près de 800 kilomètres à l’embouchure du fleuve Saint-Laurent.
D’abord, nous avons descendu la Haute Côte-Nord qui s’étend jusqu’à la rivière Moisie et ensuite la Moyenne Côte-Nord jusqu’à la rivière Natashquan. Enfin, nous avons suivi le dernier petit bout de route tout neuf de 45 kilomètres, jusqu’à Kegaska, sur la Basse Côte-Nord.
Pour vraiment voir la Basse Côte-Nord, il faudra prendre le Bella Desgagnés jusqu’à Blanc-Sablon…
À ce point, à la limite du Labrador, Londres est encore une « p'tite bitte » plus nordique!
La comparaison s’arrête ici car la Tamise ne ressemble pas au Saint-Laurent et que le climat de l’Angleterre est bien différent!
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J’ai oublié de lui demander comment il se faisait livrer son épicerie.
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Jusqu’au milieu du 19ème siècle, la population de la Côte-Nord reste essentiellement autochtone. À cette époque, des Gaspésiens et des Madelinots viennent pêcher sur les côtes et s’y établissent. L’exploitation forestière débuta au milieu du 19ème siècle sur la Haute Côte-Nord puis vinrent les grands chantiers du 20ème siècle: Mines, barrages, exploitation forestière extensives. Cet « Eldorado » a profondément transformé le tissus social et l’environnement. En si peu de temps…
Il n’est pas surprenant qu’on accepte que certains débris industriels abandonnés fassent parti du paysage comme cet immense pneu à l’embouchure de la rivière Sainte-Marguerite.
Q’une nature si belle soit ainsi souillée est une honte et qu’on continue à la détruire est un non-sens.
Voir ce qui suit: