La verada da Ponta de Sao Lourenço

J’ai de la difficulté à trouver la traduction du mot portugais « verada ». Ça me ramène souvent à « véranda » mais je crois qu’il y a quand même un lien. D’après ce que j’ai pu observer, l'appellation «verada » est réservée à un chemin, une rue ou un sentier en surplomb. Quoiqu’il en soit, ça veut dire que la vue va être belle!


C’est une promenade sur l’extrême pointe nord-est de l’île, un escarpement relié par quelques passages étroits, quelques îles, un phare puis la mer…

Nous ne pouvons pas nous rendre au bout de la pointe. Au-delà de la trace qui figure sur cette carte, c’est une zone de conservation. Grandes et petites créatures ont droit à leur intimité!

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Les rochers témoignent de l’origine volcanique de l’île. Contrairement aux Açores qui ont été formées sur la dorsale médio-atlantique, Madère, et sa petite « grande » soeur Porto Santo, sont nés à deux époques différentes, d’un petit trou dans la croûte terrestre.


Êtes-vous sujet au vertige? Votre séjour à Madère va être éprouvant!


Même si on touche à la mer, c’est sec. Ici, il n’y a pas de montagnes pour capturer l’eau des nuages. Ainsi, certains bruands, alouettes, pipits et autres créatures xérophiles n’habitent que cette partie de l’île. Évidemment, il y a les oiseaux marins: labes, pétrels, fous de Bassan, sternes, goélands et j’en passe… Malheureusement très discrets au mois de février!

Deux semaines plus tard, nous avons poursuivi notre quête ornithologique sur un petit, tout petit bateau. Nous avons longé les falaises de la Ponta da Sao Lourenço jusqu’à l’île du phare.

Il faudra revenir pendant les migrations saisonnières… Quoiqu’il en soit, cette petite excursion nautique nous a fait vivre des hauts et des bas d’une certaine amplitude!


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Une rencontre fortuite nous attendait au retour

Le gardien de la Ponta da Sao Lourenço.