Le Golfe du Mexique, 25 décembre 2014
"La chance n'est que la conjonction de la volonté et de circonstances favorables"
Sénèque
Le frêle chapelet des Keys, formé de 1700 îles et îlots, s’étend sur près de 200 kms et forme un écosystème marin unique. Il origine de récifs coralliens. Environ 80000 personnes y vivent et la pression touristique est considérable. On y trouve probablement beaucoup plus de moteurs que de personnes, soit pour voler, voguer ou se déplacer sur terre.
À quelques kilomètres à l’est de l’archipel, monte le Gulf Stream qui est une des voies de navigation les plus achalandée au monde. Malheureusement, de nombreux bateaux libèrent leurs déchets et résidus pétroliers qui aboutissent le long des Keys. Le Golfe du Mexique, à l’ouest de l'archipel, est un des plus important champ pétrolifère au monde. Pensons à la catastrophe du Deepwater Horizon qui était une plate-forme pétrolière louée par la compagnie pétrolière British Petroleum (BP). Elle a explosé le 20 avril 2010, générant un incendie puis une marée noire de grande envergure avec une estimation moyenne de 4,9 millions de barils soit 780 millions de litres répandus et un désastre écologique sans précédent. À ce jour, le dôme qui colmate la fuite laisserait encore échapper du pétrole.
le «Washington Post» nous apprend à la fin de l’année 2018 qu’une marée noire dans le golfe du Mexique s’apprête à devenir l’une des plus importantes que la Terre ait connue. Entre 300 et 700 barils de pétrole s’échappent chaque jour depuis 2004 de l’ancienne plate-forme pétrolière 23051 de Taylor Energy Company, à une vingtaine de kilomètres au large des côtes de la Louisiane, proche du delta du Mississippi. D'ici peu, elle dépassera les dégâts causés par l’explosion de la plate-forme Deepwater Horizon, en 2010, qui avait fait couler 780 millions de litres da
Plusieurs parcs (National and State Parks) protègent plusieurs secteurs terrestres et marins et permettront, nous l’espérons, de faire profiter de cet héritage naturel et historique aux générations à venir.
Il y a plus de cinq siècles, on remuait les pierres à la main.
On découvrit que certaines mains, quand elles sont enchaînées, pouvaient aider encore plus.
On a appris à remuer des pierres encore plus grosses avec d’autres forces, de plus en plus efficaces.
Mais, quand on aura retourné toutes les pierres, que trouverons-nous?